

Igor, Photo de Muriel Despiau
Igor Ochmiansky Photographe, Photo de Muriel Despiau c'est par elle... Ce soir je voudrai rendre hommage à celle qui par sa présence à rendu à mon âme les couleurs de la vie. C’est par l’intermédiaire d’une Princesse d’une âme noble, que j’ai découvert à l’un des moments les plus tragiques de ma vie, cette perfusion de bonheur, une goutte bleue, de ce bleu que Marc Chagall affectionnait, me parvint. Quelques larmes plus tard, et les yeux à nouveau sec je lu les univers oniriques, je vis les mondes, les anges dont à ce moment précis j’avais tant besoin. Je vivais une sorte de renaissance à chaque goutte, je sentais l’énergie, la beauté et la volonté d’offrir la délicatesse du beau, pardon du somptueux. Cela devint une véritable perfusion intense où je me retrouvais et regardant ces cadeaux un apaisement et un bien être m’envahit peu à peu, chaque goutte avait la pertinence du moment, la fragilité de l’instant et cet aspect si précieux. Je sais qu’il n’y a pas de hasard, je sais que les chemins que l’on prend sont nécessaires et enrichissants et je sais que les yeux de l’ange qui réalisa les merveilleux clichés laissaient place à plus grand qu’elle pour livrer ce travail amoureux. Je continue de me nourrir à cette source chaque fois que mes pensées sombrent, et j’ai vu des larmes couler en regardant ces gouttes, j’ai vu des sourires, de la joie, j’ai vu la vie. Comme présence du divin en nous la preuve du beau qui sauve nos âmes gouttes à gouttes rendant capable de nous dépasser. Merci de tout mon cœur à Muriel Despiau


La vague morte
Rien n'arrête la vague qui vient mourir, rien n'enlève le sel de chaque goutte explosant, usant la pierre à l'infini, dans le souffle un presque hurlement rappelle sa condition et l'étroit passage jusqu'à soi.


Sarah
Et c’est revenu, cinq ans après, je me pourri de mes maux, inadapté à la vie, amoureux à en crever, crevé d’en être amoureux, malgré les coups je survis, je m’éloigne de tout et surtout de moi, obsédé par cette merveille qui a semé l’amour, la mort, dans ma vie, je transforme mes mots en maux, mes souffrances en offrandes, ma lumière s’éteint, oh mon jardin oh ma merveille tout est mis en lumière pour oublier la vie, les fleurs ne s’ouvrent plus à l’intérieur et la tristesse envahie mon âme. Demain j’arrive dans mon face à face terrible, je n’ose plus écrire tous les lourds petits désordres de mon existence. Envie de mourir, à en mourrir, à en crever, je veux tuer avec ma mort, tuer cet amour, tuer cette horreur avec horreur, les douleurs, le sang, je n’en veux plus, de ce jour où elle m’écrase, me roule dessus, déchire mes chairs pour m’abandonner, car incapable de saluer l’amour. Je sais mon envie d’être à elle, son dégoût de l’amour, de l’autre, relation masochiste. J’ai si peur de la perdre que l’envie de mourir est plus forte, plus douce, mon cœur explose littéralement, et mes larmes ne cessent plus, je me rappelle de celle qui greffée du cœur me réapprit à vivre, et j’entends à nouveau les mots : « derrière le pire c’est l’amour » Mais je ne vois que le pire et n’entends plus rien, mon cœur est fermé, mon âme trop abîmée, et la peur fait le pire. Les images violentes tristes, mes tripes explosent, je vomi ma vie, et j’ai tellement cru en cette femme , mes photos sont le reflet de la mort, mes vagues hurlent, et je laisse le désespoir remplir mes veines, enivré de morphine, chaque jour je tente de mettre fin à l’infâme de mon être, et c’est une petite fille qui d’un mot d’un seul me rend toutes les larmes et m’empêche de partir, je deviens lâche, et écoute les messages et le sien, me disant qu’elle m’aime, comme certainement un de ses plats préférés, pour ne pas assumer ma fin, oui j’ai voulu nous tuer, en me tuant. Je l’ai rencontré à la bonne heure, un restaurant rue du moulin des prés, qui devient le temps de quelques temps le bonheur, avant de devenir un cauchemar. Je ne reviendrai plus de ce terrible tourment, je suis mort d’amour, et mon cœur est sec. La maladie à repris sa place celle de la maîtresse, de cette infamie que j’ai laissé s’installer pour que plus jamais personne ne prenne sa place, pour que plus jamais Sarah ne vienne. J’ai tout donné pour être sûr de n’avoir plus rien que mes mots d’amour, et c’est tout ce qui reste de ma tragique histoire.


Transparence
Le tourment n’est qu’extérieur c’est l’écume au sommet de la vague, puis dessous délicieusement se joue la vie.


Nuage
J’ai cru au cœur du bleu trouver la frontière si fine entre le ciel et la terre, j’ai cru à l’amour d’un être qui n’était que l’illusion d’une d’une nuance de bleu. Alors j’ai voulu me noyer dans le bleu de mon âme.


La boue
Et par moment la mer charrie les boues et les scories de l’histoire divine, vidant la saleté au pieds de l’amour, vomissant les larmes, et les souffrances.


Les cavaliers
Et voilà que l’écume laiteuse, dessine fantasme, rêves, et récits oniriques, pourvoyeuse d’imaginaire, créatrice d’envie, elle fut cet instant là, ma meilleure amie.


La vague
J’entre dans la vague, je me perds, aller jusqu’à cette noyade, exulter, se déchirer, tout laisser, et au creux de soi laisser passer l’indéfectible soutien, l’ultime amour, pour renaître et vivre.


Colère
Ici tout est dit


Bleu
Le sentiment de plénitude, le sentiment d’être proche de plus grand que nous, voilà la joie de ne rien espérer d’autre que cet instant merveilleux ou la lumière est en nous, ou nous sommes lumière, ou ma vie bascule, et certain de ne rien savoir, je m’abandonne...


Bleu
Dans le bleu azur de mes pensées je tombe bleu amoureux du vide qui devient vie, je reste et soudainement comme aspiré par le bleu, les lignes se fondent et se confondent pour se réunir en mon cœur. Bleu origine participant à la naissance à la vie.


bleu
J’ai aimé être, ressentir, être à moi, dans les souffles des vents, sentir le sel des gouttes éclabousser mon visage, aimer le goût du sel, et d’un coup lorsque les vagues meurent voir les chevaux, les dragons, les elfes, le bonheur dans l’écume léchant mon âme à l’attendrir, la rendant humble, douce, accueillante, libre, prête à aimer y compris ce qu’elle ne connaît pas. Je deviens Un, rends grâce, je me sublime, dans les mots de mon cœur, dans les images de l’esprit, je me déploie prêt à hurler car je suis, et là au bout de mon cœur, j’aime ce dernier souffle, j’aime ce premier souffle, j’aime l’ultime lumière elle est mon essence, mon origine.


et si c'était la limite
La limite, celle de la vision, celle de l’âme, celle qui est impossible à définir, où s’arrête mon cœur, où s’arrête la vie, cet espace entre maintenant et toujours, cette ligne de l’éternité, ce tiers dont on ne sais rien, où plutôt que l’on devine divin.


Bleu
Mes cauchemars bleus, blancs écumants sont bien là en moi, et le baiser de cette eau sur mon cœur devient présence conscience. Je me reconnais dans mon travail et c’est devenu mon Travail. Encouragé, aimé, et reconnu. Je vais faire mes preuves travailler encore pour que l’amour transperce mes images avec la fougue et toute la vie.


Bleu
Ciel, il est dans les images des reflets, parfois de pluie intérieure, de cet écoulement, de ce ruissellement intime, acte d’épousailles entre le ciel et l’eau, sculptant la lumière.


un rêve
Ici l’orient laisse ses légendes et ses tapis volants prendre le dessus, ouvrez votre âme d’enfant et laissez vous transporter dans vos rêves, j’ai ouvert mon cœur pour entendre avec mon âme.


Apocalypse
Ce soir les cavaliers arrivent portant le message de la vie, portant la nouvelle que la mutation commence maintenant, et définitivement maintenant, et il en sera toujours ainsi. Qu'importe la souffrance, elle a été l’inutile résistance pour apprendre.


écume
Libérant les amarres, les unes après les autres, larguant le passé, explorant l’écume de mes souvenirs, je viens pas à pas livrer les monstres intérieurs au sacrifice, pour guérir des maux, pour ouvrir à la vie, je reviens à la source. Je suis à la source. Je suis la source.


Brisé
Implorant les éléments je me rends compte de la fragilité de mon humanité, de cette fragilité induite dans chaque lien dont la nourriture essentielle est l’amour, implorant les éléments pour trouver en moi dans le déchaînement les racines fondamentales de cet amour, qui d’autre que le ciel ou la mer pour nous rappeler à notre condition.


Baiser
Séance de prise de vues avec la mer, et c’etait doux mais aussi d’une violence rare, doux par la justesse du moment, par la beauté, la grâce, et violent dans le déchaînement et la lumière si dure, me rappelant ma présence, où plutôt mon absence à moi. Comme un baiser amoureux.
Les oiseaux
Les éclats de l’écume ont fait naître en moi un étrange apaisement dans le tumulte du vent, des vagues, des projections de gouttes, les oiseaux que je vois dans les mûrs d’eau se figer volent poussés par le vent, les couleurs devenant subtiles du bleu au vert, du gris au vert, du blanc au gris, revenant au bleu pour s’y perdre et mourir.


Face à face
Oui c’est un face à face permanent, privilégié, rare que je dois vivre ici, il est le symbole, de la rencontre à vivre. Du mariage ultime


Animal
C’est de lui dont j’ai peur à l’intérieur de moi. Là je fais sa rencontre, terrifié, et pourtant si calme......
Peindre l'eau
Illumination, c’est le mot lorsque le cœur et l’âme sentent ce que le regard offre, sublimes révélations que celles de son cœur sublime élévation, et au dessus des cieux, il y a encore les cieux, dans l’infini amour du cœur il n’y a que l’amour.


Les monstres
Que vois-je qui ne sois de moi, mes joies ou mes angoisses sont là, dans les tourments des énergies des eaux.


Marc Chagall
Voilà ma passion, voilà mon héros, seul l’amour l’interesse.... Il me rend vivant, il me donne la joie, je suis un enfant devant son œuvre, mon cœur se nettoie, mon âme resplendit devant ses joyaux.


L’ange bleu
À ce moment l’ange sourit me regarde et reste, comme suspendu à mon souffle, et il dirige mes yeux vers l’échelle de Jacob.


La création du monde
Inclus, aimé par une œuvre me voici dedans, avec....


Accueil


Le couple biblique


Seul
La coupe spirituelle semble se remplir et même parfois déborder, je me sens loin de tout, si près de moi. Besoin des liens, des racines, nécessité de cette filiation non humaine, incroyable folle sans logique, envie de l’ancrage de ce désir complice rencontré dans la numineuse expérience, envie de partager la réflexion divine, de la déposer. Mes mots souvent étriqués de mes désirs, sont pour une fois si précis, si méthodiques.


Présence
Mais qui es-tu pour te montrer ainsi, crois tu que ta présence peut faire autre chose que m’amuser? Sais-tu seulement que je t’ai vu? Confrontation avec ma violence, et bien sûr mes regards me montrent les animaux de mon être. Un instant perdu, je me rejoins en voyant les signaux que je ne voulais pas voir.


Frère Antoine
Cet homme rend joyeux, heureux, sa présence est lumineuse, je suis honoré d’avoir vu ce regard.


Présence
Il s’agit d’un clin d’œil, de la présence, de la savoureuse présence, un regard doux et bienveillant, pour calmer la peur, adoucir l’instant.


La présence
Être à sa place, celle qu’il est juste d’occuper, celle où l’on voit la lumière, celle où on est aimé divinement.


Le regard
Lorsque le soleil éclaire le regard du Christ intense moment, intense ...


partage
J’ai voulu montrer la complicité des éléments, la,légèreté des gestes, la douceur réciproque et le cadeau du partage, un temps figé où les cœurs battent ensemble, dessinant avec grâce un moment d’éternité.


Le baiser des eaux
Comme à la rupture des eaux ce baiser s’ouvre écumant si libre, si tendre, Je le reçois encore et encore, Je suis !


L’eclat d’eau
La véritable rupture, dans un éclat, mais indispensable pour se retrouver, pour que toute les gouttes ne forment que l’unite de l’eau.


Cadeau
Les reflets dans l’eau forment d’etranges figures et les ondes dessinent les contours de la lumière descendante;


Lumières et peurs
Aucun drame ne se joue, aucune larme ne coule et seule la lumière est en colère, alors j’en profite et me délecte des cieux rageurs.


L’ange
L’ange me fit signe, ouvrit mon cœur, déposant ses mots, laissant son souffle, et la preuve de sa présence. Son amour...


Présence de l’ange
Écrire pour mettre les mots aux ordres, pour garder la trace de l’émotion, et peut-être aussi pour guérir subtilement, pour informer l’autre, les autres, tous, de ce que l’on a dans le ventre sans pour autant leur faire lire, envoyer le signal à l’univers de ce que nous sommes maintenant : juste un cœur qui bat pour que son âme s’éveille.


Prophète Elie
Le sentiment de plénitude, le sentiment d’être proche de plus grand que nous, voilà la joie de ne rien espérer d’autre que cet instant merveilleux ou la lumière est en nous, ou nous sommes lumière, ou ma vie bascule, et certain de ne rien savoir, je m’abandonne...


le temps


Coeur brisé
Précipité dans l’instant, ouvert sans tristesse de ne rien retrouver, immobile attendant le souffle, pour ne pas succomber à l’instant suivant. Juste vivre


rage
Il a fallu la peur, celle de vivre, celle de survivre, pour que mes yeux humides contactent au plus profond avec mes hurlements, les images, la vie, la prière, la beauté éphémère.


les danseurs
Ils sont là, chorégraphie divine, instant où les corps ne sont que des lumières transparentes tissées par l’union des perles de lueur.


silhouette
Il sort de l’eau, il vient vers moi, il sourit et s’enfuit plein de ma malice rejoignant sa mer.


animal pulsion


animale attitude
La goutte est à l’image de toute la création, de l’atmosphère qui enveloppe la terre, c’est le lien avec les corps, porteurs des forces de vie, des pensées, elle est le reflet de l’énergie du cosmos


Pourquoi
Que pouvais-je offrir d'autre au monde que mes yeux, ma foi, ma colère, et de montrer les animaux que je dois vaincre, que je dois libérer une fois nommés. Dans la lumière des eaux ce soir, j'ai vu...


explosion


Eclats de joie
Debout, elles dansent, s’agitent, remuent, nos pensées incarnées dans les merveilles.
Escalier de gouttes
La goutte est à l’image de toute la création, de l’atmosphère qui enveloppe la terre, c’est le lien avec les corps, porteurs des forces de vie, des pensées, elle est le reflet de l’énergie du cosmos. Photo Ochmiansky Igor
rideau de vie
Comme figé dans la glace, cet instant reste, ce moment est là, il semble mort, et portant si vivant, si heureux, porteur du temps des émotions. Intemporel, immortel, perpétuel, présent, à tout jamais.
ma merveille, mon émotion
une rose de larme


Vague & écume
Quelle présence dans l’écume des vagues, et je vois, je sens, dans le bouillonnement, dans la turbulence, mes dessins, mes envies, mes mots prendre vie, je peux regarder mon âme.


Si près du coeur
Bleu, comme un rêve, ce bleu qui rend le cœur, le sang, l’amour, la vie, ce bleu qui transforme, apaise, aime, vous aime, vous vibre, vous embrasse....


ombre
Je me suis vu figé, appliqué sur ce mur, au soleil couchant, guettant dans la lumière les reflets du soir, en prière en travail, suivant du regard mes gestes distants, comme ceux d’un autre moi.


Le feu
Je vous dis maintenant toutes les images de mon cœur, je vous dis le souffle, la prière qui passe en moi, l’écume qui vient à mes pieds implorant la lumière de lui laisser encore quelques secondes pour créer dans les âmes des hommes tous les reflets du divin.


Les chevaux de Dieu


Incendie
Je voudrai écrire en ciel, écrire comme on dessine, écrire ou plutôt calligraphier, avec un pinceau ou avec un ciseau, sculpter les nuages.


Claque


Brûlure


Reflet d'âme
Vous voyez le bleu comme moi car le noir l’a mis en valeur, que le blanc l’a sublimé, je rentre en ce bleu pour être confié au noir au fond de moi, pour être mis dans la lumière de ce blanc.


Coeur à corps


Angoisse
Les yeux du reflet
Et les reflets sur les coques des bateaux, ne parlent que de nous, de notre approche amoureuse du monde, de notre regard aux lumières des cœurs, et du sensible et tendre abord, de cette proximité joyeuse, c’est cela qui nous permet de temps en temps de voir la clarté.